Toujours avec l’ami Flo pour le passage de frontière, la moto galère et nous sommes bien chargés, deux possibilités s’offre à nous, repiquer sur les Andes pour rattraper la vallée conduisant en Equateur ou couper par la jungle Amazonienne, en gros une montée de fou ou un chemin au milieu de rien. Vu la condition actuelle de la bécane, la deuxième option nous parait plus abordable, qui plus est, cela nous permets d’évoluer dans un environnement nouveau. Cependant, une certaine appréhension débuta quand nous arrivâmes aux douanes, en effet, les papiers de la moto ne sont pas à mon nom et je n’ai qu’une piètre preuve de l’achat du deux roues, mais après pas mal de blabla et grâce à un Bobby qui se faisait chier, nous obtenons le précieux sésame qui permet de conduire un véhicule étranger, nous voilà en Equateur.